« Je pensais qu’être profitable et bon pour l’environnement suffisait pour vendre la solution », admet l’entrepreneure, animée par le désir d’avoir un impact sur la protection de l’environnement.
« En France, les gens disent que je suis tête de mule. Au Québec, je suis qualifiée de persévérante. »
L’entreprise montréalaise vend des licences à d’autres entreprises pour qu’elles puissent bâtir leurs propres usines de recyclage.
« Les clients ne veulent pas juste une solution profitable et bonne pour l’environnement. Ils veulent une solution très profitable. Être bon pour l’environnement est un plus, mais ça ne suffit pas », observe la jeune femme, ajoutant que recycler une tonne de polystyrène coûte moins cher que d’en acheter une tonne de vierge.
L’Europe, puis le Québec depuis cette année, obligent maintenant les producteurs de plastique à recycler et à utiliser des matières recyclées dans leurs produits : un principe d’économie circulaire. Pas le choix : la Chine ne veut plus récupérer nos déchets. C’est l’embellie souhaitée de longue date par l’équipe de Polystyvert qui, au printemps 2020, ouvrait une nouvelle ronde de financement.
Polystyvert vise la vente d’une licence en 2020 et de deux autres l’année suivante.
« Notre cycle de vente est long, environ deux ans, quand tout va bien. J’ai appris la patience ! », conclut l’entrepreneure, toujours déterminée à créer un impact positif sur le monde avec une entreprise rentable.
Après 10 ans d’efforts, Polystyvert vient d’être reconnue par le Forum Économique Mondial comme l’une des 100 entreprises pionnières de la technologie dans le monde. Tous les espoirs sont permis !
