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Vie à l'EEB

C’est la “faute” à Marc Dutil!

J’ai suivi Marc Dutil pendant cinq kilomètres de course (loin derrière, mais tout de même!) au printemps 2013 et j’ai compris de ces pas dans les reliefs des routes beauceronnes que je pouvais avancer au-delà des limites que je posais dans ma tête. Me doutai-je alors que je sortirais radicalement de ma zone de confort en quittant le journalisme pour me joindre à la formidable aventure de l’EEB? Pas du tout!

Je me souviens du coup de cœur ressenti à la fois pour la mission, le personnel engagé et la manière si particulière de transmettre des connaissances. J’avais dit dans une entrevue à la radio que si j’avais à retourner sur les bancs d’école, j’aurais aimé que ça puisse être à Saint-Georges. N’étant pas entrepreneure, ça ressemblait à un rêve inaccessible!

Je suis tout de même retournée à l’École. Pour un 24h avec Bruny Surin et quelques moments avec Robert Dutton. Après, il y a eu le Défi Réseau 100 avec les entrepreneurs-athlètes du Programme Émergence. Mon travail pour Les affaires à Québec m’a amenée à couvrir plusieurs activités de l’EEB. Des liens se sont tissés. Et en mars 2014, je lançais le livre électronique Le plaisir d’entreprendre, préface de Marc Dutil, en compagnie des entrepreneurs-athlètes de la C4 du Programme Élite.

Un jour, j’ai osé demander à rencontrer Nathaly Riverin, qui dirigeait alors l’EEB. Pouvait-il y avoir adéquation entre ses besoins et mes compétences? Nathaly m’a questionnée sur ce que j’aimais faire. Et puis, elle a allumé une étincelle en imaginant que je puisse accompagner les entrepreneurs-entraîneurs EEB pour les aider à bâtir leur formation auprès des entrepreneurs-athlètes. Elle venait de semer un rêve pour moi qui aime tant ces rencontres privilégiées, lors desquelles je peux poser toutes les questions et découvrir les autres. C’était un vrai cadeau, car Nathaly élargissait l’horizon de mes possibilités. Sortir de nos ornières n’est pas une mince affaire quand on envisage un changement de carrière. On a vu bien des journalistes faire le saut en relations publiques ou en politique, mais ces évidences n’étaient pas forcément synonymes de bonheur au travail à cette étape de ma vie.

Nathaly est partie avant qu’on se reparle et le rêve s’est mis en veilleuse.

En janvier 2015, j’avais néanmoins pris comme résolution de changer de travail. Après avoir vu bien des collègues journalistes perdre le leur dans cette industrie malheureusement en déclin, j’ai entrevu que je ne pourrais probablement pas exercer ce métier jusqu’à ma retraite.

D’autre part, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour du jardin après avoir travaillé en radio, en télévision et en presse écrite; après avoir couvert la justice, la politique, la culture et l’économie. Restait peut-être les sports; mais je ne sais même pas qui est l’entraîneur du Canadien de Montréal!

Je dois dire aussi qu’en journalisme, on est dans une position d’observation de la société et à cette étape-ci de ma vie, j’ai eu envie de contribuer autrement. Plutôt que d’inspirer des solutions, j’ai eu envie de faire partie de la solution pour bâtir la prospérité du Québec.

Je regardais les offres d’emplois et à chaque fois, je me rendais compte que je mesurais mon intérêt pour le poste en comparaison avec une éventuelle contribution à l’EEB. Une petite voix dans ma tête me disait : «Oui, mais si l’EEB ne t’a pas rappelée, c’est parce qu’il n’y a pas de réel intérêt.»

CHUUTTT!!! La petite voix saboteuse de rêves!

J’ai fini pas oser demander une rencontre avec Isabelle Le Ber, directrice générale par intérim.

Notre désir mutuel de collaborer n’a pu se concrétiser au premier abord. Mais les astres ont fini par s’aligner deux mois plus tard. Que j’aurais été bête d’enterrer mon rêve!

Donc voilà, mon arrivée à l’EEB, c’est un mélange de rêve, d’audace, de persévérance et d’atomes crochus. Au bout du compte, c’est un peu la faute de Marc Dutil et à toutes les merveilleuses femmes qui l’entourent à l’EEB si j’ai quitté le journalisme!

Je ne range pas ma plume pour autant; j’ai encore des projets de livres et je vais vous écrire sur ce blogue tous les mois. J’ai envie de partager avec vous la magie de l’École et de susciter des réflexions sur l’entrepreneuriat. J’espère qu’on pourra construire ensemble un dialogue et échanger des idées. Ce lieu est aussi le vôtre.

Allez, je vous pose une question…
Est-ce que votre petite voix vous recommande toujours de suivre vos rêves ou avez-vous un petit saboteur qui vous paralyse?

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