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Entrepreneurs Inspirants

[Webinaire] Les 5 plus belles erreurs de Stephan Julien

En venant à l’EEB, il voulait prendre du temps pour lui et connaître la couleur qu’il souhaitait donner à son entreprise. Dans sa conférence où il nous parle de ses 5 plus belles erreurs, Stephan Julien, président de Moderco et entrepreneur-athlète de la C17 Élite, nous transporte dans un univers très humble et vrai.

5. Ne pas s’autodiagnostiquer assez souvent

Certains appellent ça la crise d’âge, lui il le qualifie de passage sain et vital.

« C’est le moment de se questionner et de s’assurer qu’on est aligné avec sa mission personnelle, qu’on est sur notre X. L’EEB m’a donné plus d’outils, mais a aussi confirmé que ce que je faisais depuis plusieurs années, c’était bon. »

Êtes-vous capable de mesurer votre niveau de bonheur ? Si la réponse est non, c’est peut-être le temps de prendre un peu de recul.

4. Oublier de couvrir les 3 piliers de l’égo

Parler d’égo ça peut être délicat, mais c’est essentiel pour délimiter comment il est possible de s’accomplir en tant qu’entrepreneur, mais aussi comme humain. Stephan explique que les gens ont besoin de trois choses: l’amour, la sécurité et la crédibilité. En considérant ces éléments, comment peut-on améliorer et assurer la clarté de nos communications dans un milieu de travail ?

Sa réponse est bien simple: « Personne n’a jamais dit qu’il communiquait trop ou que son message était trop clair. Si le contraire n’est jamais vrai, c’est que ça ne peut jamais être trop clair. »

En d’autres mots, un gestionnaire doit se préparer, écouter et avoir de l’ouverture pour être un bon leader. Il faut être présent à 100% et voir tous les axes que peut prendre la discussion.

3. Ne pas évaluer ou mal évaluer les membres de notre équipe de gestion

Il demeure essentiel de bien évaluer nos équipes, car ce sont eux qui nous permettent d’avancer. Comment ? « En clarifiant les rôles, les responsabilités et en définissant le profil de compétences requis pour le poste. »

Cette façon de faire est très révélatrice pour l’entrepreneur, car ça lui permet de cibler d’autres objectifs et surtout de ne pas avoir peur d’évaluer ses pairs. C’est important de s’autocritiquer, mais aussi devenir une valeur ajoutée pour ses collègues.

« Comme gestionnaire, il faut faire descendre l’information, mais aussi la faire remonter. »

2. Ne pas s’assurer que les objectifs sont SMART

« J’étais le champion pour lancer des lignes à l’eau, mais dans une entreprise, ça se termine que très peu souvent avec une prise. En fait, la plupart du temps, on finit par être déçu en se créant de fausses attentes. »

Il nous raconte qu’en demandant à son collègue de revoir l’expérience client, il est demeuré trop flou et subjectif. Même chose en donnant le mandat à une autre personne d’abolir les silos entre les départements. Plus on est précis, plus on rend nos objectifs stimulants. Stimulant pour le «S», plutôt que spécifique parce que pour lui un mandat se doit d’être motivant tout en étant mesurable, atteignable, réaliste et temporel.

1. Prendre pour acquis… Ne pas faire assez de suivis

Il est important de ne pas tenir les choses pour acquises ou de négliger le suivi. Il ne s’agit pas d’un manque de confiance envers son équipe, mais plutôt une façon de s’assurer que nos objectifs sont clairs, qu’on ne s’égare pas et surtout que tout le monde reçoit l’appui nécessaire.

Pourquoi peut-on faire ce genre d’erreur ? « Ne le prenez pas personnel, mais c’est parfois par procrastination. On peut avoir tendance à réaliser les choses qui sont rapides au début et repousser les tâches de plus longue haleine. »

Ça ne veut pas dire qu’on ne croit pas au projet, mais seulement qu’il faut trouver les moyens pour aller au fond des choses et accompagner son équipe. Et vous ? Savez-vous comment vous allez y arriver ?

Il n’y a pas de recette miracle pour être un bon gestionnaire. Ça prend une bonne dose d’humanité et un soupçon d’erreurs, parce que c’est le cocktail gagnant pour apprendre et s’améliorer chaque jour.