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Vie à l'EEB

Entrepreneure-athlète du mois : de relève à Exécutive de l’année

Stéphanie Huot s’est jointe à l’entreprise familiale, Groupe Huot, en 2008. Depuis 2011, elle a participé au démarrage du Complexe Capitale Hélicoptère qui a ouvert ses portes au public en avril 2014.

Récemment, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) a souligné le talent de la directrice du Groupe Huot Aviation lors du Gala des Grands Prix de la relève d’affaires. Elle s’est vu décerner le titre d’Exécutive de l’année.

Entrepreneure positive et femme d’action dont le leadership n’est plus à prouver, c’est avec le plus grand plaisir que nous nous sommes entretenus avec Stéphanie Huot, entrepreneure-athlète diplômée de la 5e cohorte du Programme Émergence afin de revenir sur son passage à l’EEB.

Faire ses preuves dans l’entreprise familiale n’est pas toujours facile. Comment l’EEB t’a-t-elle aidée à prendre ta place et à affirmer ton leadership?

L’EEB a été un débourrage! Les bénéfices dans ma vie professionnelle, mais aussi personnelle sont nombreux. À la suite à mon parcours dans la cohorte G5 du Programme Émergence, je suis plus en maîtrise de qui je suis et de qui je veux devenir. J’ai appris à projeter mon entreprise dans le futur. Tous les ateliers et les modules m’ont permis de mieux maîtriser et mieux comprendre, et ainsi, de mieux avancer.

À l’EEB, j’ai pu voir autrement et mieux comprendre mon processus de relève, soit mes enjeux et mes ambitions professionnels par rapport au rôle et à la vision de mon père… Bref, l’autre côté de la médaille. J’ai compris l’importance des facteurs émotifs et humains derrière. Après tout, l’entreprise fait partie de l’identité de mon père.

Qu’est-ce que tu as apprécié particulièrement de ton expérience EEB?

J’ai vraiment apprécié d’entendre des entrepreneurs aux parcours et profils différents raconter leurs expériences. J’ai compris qu’il n’y a pas de modèle type d’entrepreneur et qu’on a tous notre place dans le monde de l’entrepreneuriat. Parmi les entrepreneurs rencontrés, plusieurs m’ont touchée et rejointe. Je pouvais m’en inspirer pour mon entreprise et mettre en application mes apprentissages. L’EEB m’a propulsée! Elle a fait partie intégrante de mon processus de repreneuriat, mais aussi du lancement de ma carrière. Ça faisait longtemps que je travaillais dans l’entreprise, mais à la suite de mon passage à l’EEB, j’ai été nommée directrice générale et j’ai commencé à travailler sur l’entreprise. Aussi, je me suis impliquée auprès de différentes organisations et j’ai gagné le prix de la jeune personnalité d’affaires. Une belle reconnaissance!

D’un point de vue plus personnel, comment ton passage à l’EEB t’a aidé à te surpasser?

L’EEB m’a amenée à réaliser mon rêve sportif du mont Everest. Maxime Mathieu m’a appris à aimer la course, et aujourd’hui je fais des demi-marathons… sans musique! Je m’entraîne environ cinq fois par semaine et ça a un grand impact positif sur ma performance au travail. Tout est interrelié. L’École m’a donné une boîte à outils. Elle est remplie de tous mes apprentissages et de toutes mes expériences. Maintenant, c’est à moi de décider comment je l’utilise.

L’EEB, pour toi, en quelques mots?

Tu ne peux pas comprendre tant que tu ne l’as pas vécu.

As-tu un conseil à donner à un entrepreneur qui envisage de s’inscrire à un programme de l’EEB?

Tu dois avoir une ouverture d’esprit.