Nous étions tout récemment quelques centaines réunis pour un repas festif dont les retombées financières soutiendront Moisson Beauce, une banque alimentaire faisant face à une demande qui n’aura jamais été si élevée.
À la toute fin de la soirée, c’est sous des applaudissements soutenus que les bénévoles du comité organisateur dévoilent le montant amassé et en profitent pour remercier chaleureusement tous les donateurs présents.
Si l’argent était la seule mesure, la classification donateur-receveur serait bien simple mais que ferait-on alors du don de conseils et d’écoute, du don de son réseau et, du plus précieux des dons, le don de son temps ?
Impliqué au sein de la gouvernance de Moisson Beauce depuis plus de 25 ans, je dispose d’un point de vue privilégié pour apprécier la richesse de cette scène remplie d’altruisme et de bonté… mais qui illustre si bien cette persistante confusion sur l’identité des donateurs et celle des receveurs dans de telles circonstances.
Ma foi, me suis-je alors dit, les grands donateurs ne seraient pas que ceux tapotent leur numéro de carte de crédit sur un site Internet mais également, et peut-être surtout, ceux et celles qui par leur rôle de bénévoles, solliciteurs, administrateurs contribuent à réduire l’isolement, la détresse, la faim et la perte de dignité au sein de nos communautés.
Je vous reconnais donc, chers acteurs du milieu communautaire, comme de véritables grands donateurs de l’équation philanthropique et sachez que nous continuerons de soutenir vos efforts à chaque fois que les circonstances le permettront.
L’EEB a été fondée sur une prémisse bien simple: donner au suivant. Il est donc important de transmettre cette valeur aux entrepreneurs qui franchissent ses portes. Chaque cohorte du Programme Élite doit réaliser un défi communautaire qui vise à s’impliquer concrètement dans la société. Les entrepreneurs sont autonomes et gestionnaires de l’initiative, allant du choix du projet jusqu’à sa réalisation.
