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Entrepreneurs Inspirants

Podcast épisode 5 – Martin Thibault

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Dans cet épisode de la série podcast Entrepreneur: Être humain avant tout, découvrez l’histoire de Martin Thibault, entrepreneur depuis 20 ans et fondateur d’Absolunet, une agence de commerce électronique, qui est aussi la première entreprise privée à être certifiée conciliation travail-famille.

Entrepreneur dans l’âme, Martin est aussi un grand sportif et un homme de famille. Son emploi de rêve quand il était petit : Jouer dans la Ligue nationale de hockey. Il s’est rapidement rendu compte qu’il n’avait pas ce qu’il fallait pour être un athlète professionnel. C’est à ce moment-là qu’il a voulu devenir un homme d’affaires. Même s’il a longtemps suivi son père lors de ses routes de ventes, c’est au cégep et à l’université qu’il a développé son côté entrepreneurial en faisant, entre autres, des plans d’affaires avec ses amis.

C’est avec deux collègues que Martin a décidé de fonder Absolunet, dans le but d’avoir un pouvoir de décision, au lieu d’un pouvoir de recommandation. En 2010, il a fondé ce qu’il appelle Absolunet 2.0, où la transparence avec son équipe était un point important pour l’avancement de son entreprise. Martin explique que cette décision a fait en sorte que la performance de l’entreprise ne cesse d’augmenter, les employés étant plus informés. En allant chercher la classification conciliation travail-famille, son équipe et lui souhaitent donner une qualité de vie personnelle supérieure à leur équipe. Il continue sur le sujet en disant : «Si les gens sont plus heureux en dehors de l’entreprise parce qu’ils ont du temps pour profiter de la vie, ils profiteront aussi de leur temps au travail».

Pour lui, c’est important de redonner à la société, et ce, de différentes manières, que ce soit par son implication comme Entrepreneur-Entraîneur à l’EEB, par sa participation à des comités et événements de sa communauté ou par les multiples collectes de sang organisées dans son entreprise. Il termine en disant que « les entrepreneurs sont des créateurs de richesse. Ce sont des modèles qui devraient être positifs. Imaginez si un entrepreneur qui a de la richesse, qui crée des emplois et s’implique dans sa communauté devient un modèle inspirant pour tous, même ceux qui ne veulent pas devenir entrepreneurs».

Transcription du podcast

Je pense que des entrepreneurs c’est des créateurs de richesse. C’est des modèles qui devraient être positifs, alors imaginez si un entrepreneur créer de la richesse, créer des emplois, en plus s’implique dans sa communauté, je pense que ça peut devenir un modèle inspirant.

Je m’appelle Martin Thibault, je suis président d’Absolunet, une agence de commerce électronique.

Vous écoutez le podcast : Entrepreneur : être humain avant tout.

Je suis Marie-Pierre Guignard de l’École d’entrepreneurship de Beauce, communément appelé l’EEB. Mon rôle est de vous transmettre la magie de l’école en mettant en plan les humains qui la font vivre.

La mission de ce podcast, c’est de vous faire découvrir que les entrepreneurs sont d’abord humains avant tout.

Pour commencer, Martin, j’aimerais ça que tu te présentes aux auditeurs. Donc on veut savoir : c’est qui, Martin Thibault?

En fait, je suis sportif, père de famille, entrepreneur et puis toute ma vie tourne à l’entour de ça, donc…

Entrepreneur depuis?

Je dirais probablement dans l’âme depuis toujours, mais officiellement depuis 1999, donc ça fait vingt-ans aujourd’hui que je suis entrepreneur.

Et ton entreprise, c’est?

Mon entreprise, c’est Absolunet, actuellement on est plus de deux cent soixante professionnels de l’électronique, chez Absolunet, dans quatre bureaux différents. Donc un bureau à Sainte-Thérèse, un bureau à Montréal, un bureau à Kansas City, aux États-Unis, puis un bureau à Toronto.

Martin, comme on ne se connait pas beaucoup, j’ai préparé des petites questions sympathiques de type « brise-glace ». Tu vas répondre en quelques mots la première chose qui te vient en tête. Est-ce que t’es prêt?

Oui!

Super. C’était quoi ton premier emploi?

Pompiste!

C’est quoi la première chose que tu t’es acheté avec ta première paye?

Sûrement un album de musique, à l’époque, je ne sais pas si c’était sur CD ou sur disque vinyl, ça fait quelques années!

Quelle chanson te représente?

J’aime bien la chanson « Don’t stop me now », de Queen.

Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi?

J’aimerais dire « voir dans le futur », mais en même temps non, j’aime le dessiner moi-même! Donc, je sais pas, peut-être me transporter rapidement où j’aimerais être, ça, ce serait extraordinaire.

C’est quoi ta citation préférée?

Je dis souvent « si c’était facile, tout le monde le ferait. »

Qui était ton idole de jeunesse?

Quand j’étais tout jeune, moi je rêvais de devenir sportif, donc j’aimais beaucoup à l’époque Wayne Gretzky.

Quel super-héros tu aimerais être?

Je ne sais pas, lequel qui se déplace sans aucun problème? Ça j’aimerais ça!

Qu’est-ce que tu manges pour déjeuner quand tu as besoin d’une bonne dose d’énergie?

Un bagel au beurre d’arachide. Classique! C’est drabe, mais j’aime ça!

Qu’est-ce que tu cuisines le mieux?

Le mac and cheese. Quand je fais ça, mes enfants adorent. Mes talents sont limités!

Nomme-moi une personne qui t’inspire. Elon Musk.

On va maintenant parler de tes moments forts, donc les moments qui ont orientés ta carrière. On veut apprendre à connaître Martin, l’homme derrière l’entrepreneur.

D’accord.

Quand tu étais jeune, c’est quoi le métier que tu voulais exercer?

Clairement, quand j’étais tout jeune je voulais être un athlète professionnel, alors tout était dirigé vers ça. Mais évidemment, quand je me suis rendu compte que mon physique et mon talent n’allaient pas me mener dans la Ligue nationale de hockey, il a fallu que je cherche un autre métier et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de devenir – à ce moment-là on disait homme d’affaires – je voulais partir en affaires.

Quelle expérience marquante a transformé ton parcours d’entrepreneur?

Je dirais que, tout jeune, quand j’étais à l’école primaire, mon père, qui était vendeur porte en porte pour la compagnie Electrolux, donc pour les gens qui s’y connaissent. Alors c’était quand même la première forme d’entrepreneuriat, puisque en étant travailleur autonome, dans le fond, vendeur, si tu vends tu as une commission et si tu vends rien, tu n’as pas d’argent et puis quand j’étais tout jeune, peut-être vers l’âge de dix, douze ans, mon père m’amenait, l’été, vendre avec lui. Donc il me montrait le métier de faire du porte à porte et de rencontrer les gens et puis de se faire répondre plus souvent qu’autrement non, de se faire fermer la porte, c’est très formateur.

Tu étais quand même jeune, j’imagine, à cet âge-là; comment on se sent, en tant que jeune enfant, quand son père se fait dire non à répétition?

Bien, mon père c’est un éternel optimiste, donc pour lui, même si c’était non, souvent ce qu’il me disait c’était « c’est non aujourd’hui, mais à un moment donné, ça va être oui, il faut juste continuer. » Alors il ne prenait pas vraiment les « non » pour un « non » catégorique, c’était toujours « ça va être meilleur la prochaine fois. » Donc il y avait toujours un élément positif qui faisait en sorte que on allait à la maison suivante, et ensuite l’autre, et ensuite l’autre, donc des bonnes histoires de vente, j’en ai vu quelques-unes!

Suite à ça, comment est-ce que toi, tu as décidé de te partir en affaires?

Quand j’étais au cégep et à l’Université, j’ai eu des idées de partir en affaires, donc j’ai fait des plans d’affaires avec un ami et quand on arrivait au bout de l’exercice on se disait « ah non, c’est pas une bonne idée; ah non ça, c’est pas une bonne idée. » Puis à un moment donné je travaillais avec deux collègues dans une autre entreprise et puis on a travaillé trois, quatre ans ensemble et on s’est dit : « Là, au lieu d’avoir un pouvoir de recommandation, on va avoir un pouvoir de décision. On va vraiment partir notre propre boîte. » On a parti Absolunet à ce moment là, en quatre-vingt dix-neuf. Ça a été – l’inspiration est venue de là. Donc en quatre-vingt dix-neuf, quand on a parti, on était trois, mais on avait un offre de services qui était très large, on faisait du développement Web et du service-conseil en réseau informatique, donc on tirait partout. Et puis là on a tranquillement progressé, donc on a eu une lente croissance organique jusqu’en 2008-2009, où il y a eu la crise financière qui a impacté beaucoup de monde, dont plusieurs entreprises, presque la majorité, sinon la totalité. Puis en 2009, c’était la première année où on a eu zéro croissance. Donc à ce moment-là on a dit : « il y a quelque chose qui ne marche pas. » Alors on a regardé un petit peu, la maison a fait le ménage. Puis on s’est aperçu dans le fond que l’offre de services était trop large et puis qu’on devait ramener ça à quelque chose où on était le plus efficace, donc on a décidé de se départir de la division « réseau ». Donc ça a été important, ça a été un élément marquant parce que à ce moment-là, en 2010, on tombait trente-trois employés, le premier janvier 2020, et c’est là qu’on s’est dit « on va changer la façon de gérer l’entreprise, on va changer notre positionnement » et puis c’est à ce moment-là aussi qu’on a dit « on va faire un virage pour devenir une agence e-commerce, qu’on va livrer beaucoup plus de valeur à nos clients. » Et puis ça a pris trois ans d’investissements, donc on a mis tout notre argent en formation, à aller embaucher des gens qui s’y connaissaient… Donc ça a été vraiment une expérience fantastique puis c’est là vraiment que la croissance a été vraiment intéressante.

Martin, tu admets avoir fait des erreurs; c’est quoi les leçons que tu as retirées de ces erreurs-là?

Bon, clairement on a fait plusieurs erreurs, par exemple quand on a parti l’entreprise, on a quand même parti en 1999, donc si on se rappelle le bogue de l’an 2000, et aussi à ce moment-là, dès qu’on prononçait le mot « Web », quelques bons « buzzwords » avaient du succès assez facilement. Donc moi, je dis souvent que j’ai oeuvré dans une industrie vraiment facile, dans une business vraiment facile pendant les dix premières années de notre existence, puisque on n’a pas besoin d’être extraordinaire pour faire de l’argent et être profitable et avoir une croissance. Mais c’est sûr que, à ce moment-là, quand on est arrivé à la crise financière et qu’on a été happé, là ça a été différent parce que là aussi on s’est aperçu que si on continuait avec notre modèle d’affaires, on allait par la suite gérer une décroissance, ce qui ne m’intéressait pas du tout. Alors on a revu notre modèle d’affaires pour aller vers le commerce électronique, donc ça a été pour nous vraiment important et là on a retrouvé le chemin de la croissance, puis une croissance vraiment accélérée.

Il y a quelques années, Absolunet a choisi de faire un virage vers la transparence. Ça a été quoi les conséquences de cette décision-là?

Oui, aujourd’hui, on est très transparents et on a pris cette décision-là quand on a fondé ce que nous on dit Absolunet 2.0, donc en 2010 on a dit : « maintenant, on va faire les choses différemment. » C’est comme une cassure par rapport à ce qu’on faisait avant, donc on va essayer d’y aller vers une transparence le plus total. Donc on partage par exemple les résultats financiers avec l’ensemble des employés et puis j’anime, à chaque quart, j’anime une discussion sur les résultats financiers avec tous ceux qui veulent y participer, questions-réponses, souvent même je pose les premières questions aux employés pour voir s’ils suivent, s’ils comprennent, tout ça. Depuis ce temps-là, on performe beaucoup mieux. Les employés trouvent que c’est éclairant, parce qu’ils comprennent mieux où l’organisation s’en va, donc tout le monde ensemble on peut travailler, puis atteindre des objectifs qui sont communs, puis les gens comprennent mieux les décisions qui sont prises, les orientations de l’entreprise, donc on partage aussi le plan stratégique avec l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.

Comment tes employés réagissent quand tu leur parle de transparence chez Absolunet?

Premièrement, on utilise plus souvent qu’autrement le terme collègue, collaborateur, tout ça, que employé, mais quand on utilise employé je me sens aussi concerné, parce que je suis aussi employé d’Absolunet, mais on préfère utiliser d’autres termes : professionnels, collaborateurs, collègues… C’est certain que les gens qui sont là depuis longtemps, qui sont habitués à cette transparence-là, pour eux, c’est de l’acquis, donc c’est tout à fait normal, parce que j’ai plusieurs personnes dans l’entreprise qui ont dix ans d’expérience, quinze ans d’expérience, donc pour eux, c’est tout à fait naturel. Mais quand il y a des nouveaux qui arrivent dans l’organisation et qu’ils assistent pour la première fois à ce genre de rencontre-là, où on a une transparence, parce que le premier lundi de chaque mois on explique tout ce qui s’est passé dans le dernier mois dans l’entreprise, les nouvelles signatures de contrat, la valeur des contrats, les reconnaissances à chacun des employés qui se sont distingués, les nouvelles qui sont au niveau de l’équipe [inaudible], bien ils sont vraiment surpris de tout cette transparence-là. Puis quand je parle à ces gens-là par la suite, suite à cette réunion-là, souvent ils disent : « Je comprends mieux, je sais plus d’informations sur Absolunet, après un ou deux mois, que j’avais dans mon ancienne organisation, où j’ai travaillé là pendant trois, quatre, cinq, six ans. » Donc, pour eux, c’est fantastique cette transparence-là, puis je pense que ça les inspire à faire un meilleur travail par la suite.

C’est génial. Je sais que Absolunet est aussi certifié conciliation travail-famille, pourquoi c’est important pour toi?

On a été la première entreprise privée certifiée conciliation travail-famille en 2013, par le Bureau de normalisation du Québec, donc c’est pas une certification qu’on trouve dans une boîte de Cracker Jack! Nous, c’était extrêmement important, j’ai des enfants, mes associés également ont des enfants, et pour nous, personnellement, je dis toujours que je gère ma vie avec trois priorités. Donc numéro un c’est ma famille, deux c’est Absolunet et trois c’est le reste. Donc si je mets moi-même en priorité ma famille, j’espère que ça va être la même chose pour l’ensemble des gens qui travaillent chez Absolunet. Donc pour nous c’est important d’avoir ce souci de donner une qualité de vie personnelle à toutes ces personnes-là. Et puis, donc aussi, c’est un élément distinctif pour nous. Mais je pense que si les gens ont du temps personnel, soit avec leur famille ou soit personnel, parce que la personne c’est une triathlète et elle veut avoir du temps pour s’entraîner et tout ça, c’est parfait. Je pense que si la personne est plus heureuse à l’extérieur d’Absolunet, une fois qu’elle va être chez Absolunet elle va être aussi heureuse. Donc je pense que c’est important d’avoir un temps d’intensité de qualité chez Absolunet, mais avoir une autre vie à l’extérieur de ça.

C’est quoi l’expérience qui t’a fait le plus grandir?

L’expérience qui m’a fait le plus grandir, c’est sûr et certain que pendant le parcours ça a graffigné, il y a des choses qui ont été plus difficiles que d’autres. Je vous dirais que l’expérience qui m’a fait le plus mal, c’est de perdre un employé, un employé qui est mort. Ça, ça a été un événement douloureux. Une peine profonde. C’était quelqu’un qu’on aimait beaucoup et qui est disparu. Aujourd’hui on a une salle en son nom. Un jeune homme de quarante-un, quarante-deux qui est mort, c’est triste.

C’est vraiment touchant. Justement, comment est-ce que tu affrontes les tempêtes?

On a beaucoup d’instinct, mais on ne va pas trop vite, quand même, parce que l’expérience nous a appris que c’est des fois mieux de prendre un pied de recul pour bien comprendre, bien analyser, consulter les bonnes personnes. On s’est munis, il y a quelques années, d’un comité aviseur. Donc on a des gens de l’externe qui sont de bons conseils, qu’on rencontre quatre, cinq fois par année, qu’on gère comme un conseil d’administration et puis ça, ça nous aide beaucoup à avoir vraiment un accompagnement par des gens qui, de l’externe ont une vision différente, qui nous font réfléchir, qui nous font devenir des meilleures personnes, des meilleurs entrepreneurs, alors c’est un élément qu’on a mis en place.

Martin, c’est quoi l’aspect de ta carrière dont tu es le plus fier?

Bien, je dirais premièrement ce dont je suis le plus fier c’est d’avoir réussi cet équilibre-là, conciliation entrepreneur-famille, l’autre chose je dirais aussi c’est d’avoir mis en place, chez Absolunet, des bonnes conditions pour faire en sorte que les gens puissent bénéficier aussi de cette conciliation travail-famille, qu’ils puissent agir aussi ces gens-là comme un intrapreneur. Alors, chez Absolunet, chaque personne est dans une équipe, chaque équipe a un nom et chaque équipe fait partie d’une grappe qui elle a un nom également, qui ultimement fait partie de la grande famille Absolunet. J’ai les caméléons, les Avengers, Standard value, j’ai un paquet de noms d’équipe : c’est comme un mini Absolunet dans Absolunet. Donc ils gèrent leur temps, gèrent leurs clients, livrent leurs choses, donc vraiment, ils ont un pouvoir de décision vraiment important dans chacune des équipes. Puis ça, je pense que c’est important, parce que ça leur donne une latitude de pouvoir exercer leur profession plus facilement.

Pourquoi c’est important pour toi cet esprit d’équipe là?

L’esprit d’équipe c’est beaucoup collé au monde du sport. Donc moi je suis un sportif dans l’âme, j’aime beaucoup le sport et puis souvent, on peut voir des équipes, même si le talent n’est pas tout là, s’ils ont un bon esprit d’équipe, ils vont accomplir de grandes choses. Imaginez en plus si on a une combinaison des deux! C’est-à-dire les meilleurs professionnels du commerce électronique se retrouvent chez Absolunet ainsi qu’une esprit équipe fantastique, moi je pense que ce qu’on peut accomplir, c’est devenir la meilleure agence e-commerce en Amérique du Nord! Génial! Maintenant que l’entrevue tire à sa fin, j’aimerais ça savoir comment est-ce que tu t’impliques dans ta communauté et pourquoi c’est important pour toi. Je m’implique effectivement dans la communauté de toutes sortes de façons, dès que je peux. Clairement je suis impliqué à l’EEB, j’adore ça. de toute façon je trouve que quand on s’implique dans ce genre de choses-là, on apprend autant qu’on donne, parce que de collaborer avec d’autres entrepreneurs, ça nous permet d’apprendre des choses, surtout que souvent c’est dans des domaines qui sont totalement différents du mien, et puis c’est là qu’on apprend le plus, je trouve. À l’échelle locale aussi, je suis membre d’un comité pour soutien aux travailleurs autonomes, parce que je veux aider des personnes qui veulent partir en affaires, qui ont des idées, puis que peut-être ce petit ruisseau là va devenir une rivière, on ne sait pas. Donc j’aime ça m’investir un peu partout. On a des collectes de sang chez Absolunet deux fois par année, l’unité mobile d’Héma-Québec vient à notre bureau de Sainte-Thérèse pour une collecte de sang. On garantit plus de quarante-deux ou quarante-trois donneurs. C’est important pour nous de redonner à la société, je pense qu’on est privilégié, comme entreprise, je pense aussi qu’on est privilégié dans notre secteur d’activité, donc c’est important qu’on redonne à la société.

Quel rôle, selon toi, un entrepreneur doit jouer dans sa communauté?

Moi je pense que les entrepreneurs c’est des créateurs de richesse. C’est des modèles qui devraient être positifs, alors imaginez si un entrepreneur créer de la richesse, créer des emplois, en plus s’implique dans sa communauté, je pense que ça peut devenir un modèle inspirant pour tout le monde, pour tout le monde. C’est-à-dire même les gens qui ne veulent pas devenir entrepreneurs, on ne peut pas tous devenir entrepreneurs, mais au moins, on peut avoir des modèles positifs, alors j’encourage tous mes collègues entrepreneurs à s’investir dans leur communauté.

C’est vraiment inspirant, tout ça. En tout cas je te remercie beaucoup, Martin, d’avoir participé à ce podcast.

Merci Marie-Pierre!

Ce podcast est une réalisation de l’École d’entrepreneurship de Beauce qui, en dix ans, a changé la vie de plus de mille entrepreneurs-athlètes et plus de cent trente entrepreneurs-entraîneurs dans une approche unique qui contribue à devenir un meilleur entrepreneur, mais aussi une meilleure personne.