En 2010, nous avons lancé la cohorte 1 du Programme Élite. À cette époque, quand je demandais «pourquoi l’École?», on m’avait répondu qu’il fallait briser l’isolement du chef, que les entrepreneurs étaient importants dans une société et qu’il fallait tout mettre en place pour partager les bonnes pratiques des PME. Je me souviens que Marc Dutil, fondateur de l’EEB, disait : «si Bob en Gaspésie peut aider Isabelle à Trois-Rivières, ce serait super!»
Souvenons-nous qu’en 2010, au lendemain d’une crise économique mondiale importante, les enjeux étaient: l’incertitude économique, l’accès difficile au crédit, l’évolution des technologies et devoir trouver/retenir des talents (pour ne nommer que ceux-ci). Je me demande si la situation est bien différente aujourd’hui.
Ce qui est peut-être nouveau? Les questions de santé psychologique qui brûlent l’actualité à la suite de la publication d’une étude accablante qui montre que près de 45% des entrepreneurs canadiens ressentent des problèmes de santé mentale: la situation est même pire qu’en 2021, en pleine pandémie!
Pour avoir été à l’École depuis 2011, je n’ai pas le sentiment que cela a bien changé, les chefs qui entrent chez nous sont au même endroit. Ce qui est différent, à mon sens, est qu’il y a une plus grande conscience individuelle et sociétale!
Heureusement que les entrepreneurs qui sortent de nos Programmes sont habités par une conscience, une confiance qui fait bouger les choses. Trop de chefs demeurent dans l’inaction, préoccupés par leur quotidien et ne sachant pas comment faire face aux défis qui se présentent. Le recul est un oxygène crucial, c’est à la base de la survie même de l’organisation et du chef.
L’EEB est un phare dans cette pénombre grâce à son soutien pour développer la vision des entrepreneurs, fondateurs et relèves. Elle met à la disposition des entrepreneurs un coffre d’outils, tirés de la réalité entrepreneuriale, que chacun peut exploiter à sa manière, pour soi, son équipe et son organisation.
Nous continuons de croire qu’il faut briser l’isolement du chef, pour permettre aux entrepreneurs de voir et de penser différemment afin d’innover et de créer de nouvelles solutions pour une société, mais aussi une économie québécoises plus qu’en santé et des entreprises pérennes.
Surtout, arrêtons de crier fort au désespoir, mais osons et agissons comme des entrepreneurs. Entreprenons!
Bienvenue à l’EEB!
