Dans le monde professionnel, il y a des moments où les erreurs se transforment en véritables opportunités d’apprentissage. André Giguère (C17), directeur général de Canadel, est le dirigeant d’une entreprise familiale spécialisée dans la fabrication de meubles de salle à manger moyen-haut de gamme, en n’étant pas un membre de la famille. Son parcours atypique et ses expériences lui ont permis de grandir et de devenir un leader éclairé.
Ne pas asseoir les personnes sur les bonnes chaises
André a été confronté à un employé et collègue qui lui est cher. Il occupait un poste de gestionnaire, mais au final, un poste qu’il n’avait pas nécessairement envie d’avoir. Il connaissait tout de l’entreprise, mais il n’était pas dans la bonne chaise. « Une personne a beau avoir toute l’expertise du monde, ce qui compte, c’est qu’elle soit à un poste qui la rend heureuse! »
Embaucher trop vite
Lors de la refonte de tout l’organigramme de l’entreprise, André a dû trouver rapidement un remplaçant dans un poste de direction. Après trois entrevues, il n’était toujours pas certain de son choix, mais il ne voulait pas recommencer le processus d’embauche du début. Le directeur embauché n’a passé qu’une semaine dans l’entreprise. Parfois, un choix hâtif peut causer des problèmes et il est important de prendre le temps d’écouter sa petite voix intérieure en cas de doute.
Garder des personnes avec une attitude négative
Enfin, garder des personnes avec une attitude négative est une erreur que les employeurs commettent souvent. D’autant plus que certaines de ces personnes peuvent être en poste depuis très longtemps. Même s’il peut être difficile de congédier quelqu’un, cela peut être nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Congédier quelqu’un peut faire subir des pertes financières, mais le gain humain est inestimable! L’attitude reflète les valeurs de l’entreprise et à long terme, elle peut tirer l’entreprise vers le bas.
