En partenariat avec Desjardins, nous recevons M. Benoit Marcoux (M. SC., CFA), directeur devises et produits dérivés chez Desjardins, afin d’en apprendre davantage sur la gestion de risque en entreprise, en vue d’apporter des solutions concrètes aux entrepreneurs. Il est plus spécifiquement question de :
La pandémie a provoqué des perturbations dans les chaînes d’approvisionnements mondiales, suivies d’une importante vague d’inflation. Encore aujourd’hui, cette situation continue de secouer les marchés financiers. Pour demeurer compétitives, les entreprises doivent s’adapter à ce nouvel environnement tumultueux qui semble vouloir subsister pour quelques années.
Trois grands facteurs avec lesquels vous pouvez déjà vous familiariser influencent les fluctuations du marché, soit : le change (devises étrangères), les taux d’intérêt (fixes et variables) et les matières premières (commodités). Ces trois éléments peuvent affecter directement les résultats des entreprises, ce qui fait que la gestion de risque en entreprise couvre généralement ces éléments, ou du moins, qu’elle le devrait!
Au niveau du change, l’offre et la demande régulent l’appréciation des devises. Par exemple, on compare souvent notre dollar canadien au dollar américain. Ce qu’il faut savoir à ce sujet, c’est que plus de gens veulent obtenir des dollars canadiens, plus il va s’apprécier face au dollar américain et vice-versa. Autrement dit, l’état de santé de l’économie canadienne en général a un impact sur les taux de change et sur le commerce international.
À propos des taux d’intérêt, comme M. Marcoux le mentionne, on parle ici principalement de gros investissements : « de gros capitaux vont se déplacer en fonction de si les taux d’intérêt sont plus intéressants dans tel ou tel pays. Plus les taux d’intérêt sont élevés dans un pays, plus ça va attirer d’investissement et plus la devise est en demande ».
En ce qui a trait aux commodités, l’économie canadienne est encore aujourd’hui une grande exportatrice de matières premières, notamment de pétrole. Quand le prix du pétrole bouge, le dollar canadien est affecté de manière importante, puisqu’il s’agit de notre plus grande exportation. Ainsi, il n’est pas surprenant que lors, par exemple, d’un conflit géopolitique comme l’invasion de l’Ukraine qui a une incidence sur le marché mondial du pétrole, c’est toute l’économie canadienne qui subit un contrecoup.
Si ces trois éléments fondamentaux en matière de fluctuations marché semblent obéir à leurs propres règles et aléas, force est de constater qu’ils sont interreliés et ont un impact concret dans la vie des entreprises canadiennes et dans le quotidien des PME, notamment. Les entrepreneurs, sans être des experts financiers, peuvent ajouter ces éléments à leur compréhension à haut niveau lors de l’analyse des résultats et entamer une réflexion en matière de prévention et de prévision. Comme leader, vous voulez être « la personne qui apporte le parapluie avant qu’il ne pleuve! »
Des mouvements sur le marché financier, il va y en avoir encore, et de plus en plus. Mais maintenant que les bases sont jetées, apprenez-en davantage afin d’obtenir des pistes de solution en matière de gestion de risque dans votre entreprise en vous joignant à M. Benoît Marcoux. Bonne écoute!
