Issue d’une famille d’entrepreneurs, Myriam Désourdy est chargée de projets pour Bromont, montagne d’expériences, relève et diplômée de la cohorte Émergence G14. Comme de nombreuses relèves familiales, elle a souffert du célèbre syndrome de l’imposteur. Son passage à l’EEB lui a permis de transformer son approche, et surtout d’en sortir plus forte et confiante.
Dès son premier séjour, Myriam a fait la connaissance d’une Communauté bienveillante qui lui ressemble. Au cours de différentes activités et ateliers, elle a pris conscience de ses forces personnelles, mais aussi de ses faiblesses, une révélation qui lui a permis de ressentir «une explosion de confiance».
Une première étape bénéfique à une meilleure appréhension de son rôle de relève. «Je suis le mouton roux de ma famille. C’est comme ça que je me suis sentie toute ma vie». En apprenant à se connaître en tant qu’individu, elle a compris l’importance de trouver sa propre voie et de ne pas nécessairement suivre le chemin tracé par ses parents. Contre toute attente, elle réalise que sa personnalité unique peut s’avérer être son meilleur atout. «J’ai réalisé que finalement, d’être la fille colorée de la famille, ça me permettait de justement être le lien entre les gens un petit peu plus carré.»
Une prise de conscience, un déclic et finalement, un souhait qui s’est dessiné à la suite de ses passages à l’École: celui de devenir présidente de l’entreprise familiale. Ne manquaient à Myriam que les outils pour exprimer ce désir, mais aussi pour l’incarner de façon crédible et assumée. L’EEB a donc contribué à renforcer ses méthodes de communication, lui permettant de mieux communiquer avec les membres de sa famille, ainsi que ses collègues. Son parcours a renforcé sa crédibilité en lui fournissant des idées et des outils concrets pour apporter des solutions aux défis de l’entreprise. «En fait, ça a rempli mon coffre à outils d’éléments que je n’aurais jamais appris autrement que là-bas.»
Affirmer son rôle en tant que leader n’est pas chose facile, assumer la relève d’un projet mené par sa famille non plus. La pression liée à la gestion d’une entreprise familiale, la difficulté de sortir de l’ombre du fondateur… Une liste de défis attendait Myriam. «Seulement 10% des entreprises familiales passent de la première à la deuxième génération. […] Quand les statistiques ne travaillent pas de ton côté, c’est un petit peu stressant.»
Elle a trouvé, à travers l’importante Communauté EEB, un soutien offert par des gens qui lui ressemblent et qui vivent ou ont vécu des épreuves similaires. En se connectant avec des personnes partageant des expériences similaires, elle s’est sentie épaulée et comprise. Elle a puisé dans ses pairs l’inspiration et l’énergie nécessaires pour relever les défis qui se placent sur sa route. Une chance inestimable pour partager, échanger et se soutenir mutuellement. « Avoir un cercle de gens qui vit la même chose que toi, ou similaire au quotidien, ça vaut de l’or.»
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